RENONCER À SOIS-MÊME (4)

– Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces. ( 1 Pierre 2:21 )

Quiconque voudra suivre Jésus-Christ, voudra être un de ses vrais disciples, devra non seulement renoncer à lui-même, mais aussi se charger de sa propre croix. Une croix, c’est tout ce qui est en opposition avec notre volonté, tout ce qui déplaît à notre nature déchue. Ainsi, nous charger de notre croix est quelque chose de plus que renoncer à nous-mêmes ; c’est monter d’un degré, c’est un effort plus pénible pour la chair et le sang ; car il est plus facile de renoncer à un plaisir que d’endurer une souffrance.

En apprenant à mourir à nous-mêmes, nous laissons Jesus vivre en nous. Enfin, le suivre, c’est vivre comme il a vécu, avec tout ce que cela comporte d’humilité, de compassion, d’amour, de grâce et toute autre vertu divine.

Renoncer à sois-mème, c’est oublier le prétendu droit à planifier sa vie et reconnaître la Seigneurie de Christ dans tous les domaines de l’existence.
Se charger de sa croix, c’est de choisir volontairement le même mode de vie que Jésus. Cela peut signifier :
. L’opposition des proches.
. L’opprobre de la part du monde.
. La complète dépendance à l’égard de Dieu.
. L’obéissance aux directives du Saint-Esprit.
. La proclamation d’un message impopulaire.
. Le cheminement dans la solitude.
. La souffrance à cause de la justice.
. Le mépris et la calomnie.
. Une vie au service des autres
. La mort en soi et au monde.

– Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces. (1 Pierre 2:21)

Renoncer à sois-même, c’est s’abandonner si complètement à la volonté du Seigneur que le « moi » n’a plus de droit.

En résumé c’est un processus de conversion permanente, un processus de passage par la croix et par la résurrection. C’est tout simplement vivre, car la vie est un cheminement, une digestion du passé, le présent pour créer un futur. C’est vrai que c’est inconfortable et exigeant.

Nous sommes sauvés par ses meurtrissures (Esaie 53:4-6),pas les nôtres, mais c’est en renonçant à nous-mêmes que nous grandissons dans notre communion avec lui. C’est en portant sa croix que nous allons apprendre à dépendre entièrement de la grâce de Dieu pour lui, à espérer son retour et à vivre dans l’humilité, la patience et l’obéissance.
En apprenant à mourir à nous-mêmes, nous aimons notre prochain comme Jésus l’aime.

-Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité.»
‭‭1 Corinthiens‬ ‭13:13‬ ‭

Demeurez bénis (es) dans sa grâce !

Pst A.LUKEBADIO