Catégorie : Un jour, Un Verset

« Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté. » (1 Timothée 4.12)

L’apôtre Paul nous enseigne ici deux choses importantes :

Dans la première partie de ce verset, il nous enseigne à ne pas mépriser une personne par rapport à sa jeunesse, jeunesse qui correspond non seulement à son âge, mais également à sa récente conversion, car nous avons dans nos cultures l’habitude de donner plus d’importance au droit d’aînesse, au pouvoir des hommes ou à l’expérience ; mais Dieu seul choisi les personnes qu’il souhaite utiliser parfois plus jeunes, plus vulnérables avec moins d’expériences, moins de connaissance moins d’autorité à l’exemple de Jérémie.

« Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations. Je répondis : Ah ! Seigneur Éternel ! Voici, je ne sais point parler, car je suis un enfant. Et l’Éternel me dit : Ne dis pas : Je suis un enfant. Car tu iras vers tous ceux auprès de qui je t’enverrai, et tu diras tout ce que je t’ordonnerai.» (Jérémie 1.5-7).

Ou à l’exemple de David le plus jeune et le plus petit de ses frères et qui fut malgré tout choisi par l’Éternel pour être roi en disant à son prophète Samuel au sujet d’Eliab l’aîné de la fratrie.

« Et l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L’Éternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur. » 1 Samuel 16.7.

Il nous montre que Dieu ne regarde pas à ce que l’homme regarde. Car l’homme regarde à l’apparence, mais Dieu regarde au cœur et par la suite pourvoit à nos capacités pour le servir.

Dans la deuxième partie du verset, il nous exhorte à être un modèle que ce soit dans nos assemblées, dans notre entourage familial ou dans nos différentes activités les loisirs, le travail ; soyons des exemples :

– en parole. La Bible nous dit dans Ephésiens 4.29 « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. »

– en conduite, l’apôtre Paul écrit « Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Évangile » Philippiens 1.27

– en amour, « Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. » 1 Jean 4.16

– En foi, « si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Evangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j’ai été fait ministre.» Colossiens 1.23

– et en pureté, en étant en communion avec Christ, car la parole nous dit « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » 1 Jean 1.7

Prions que notre Dieu nous donne la sagesse de ne pas regarder simplement à l’apparence mais à la profondeur du cœur, de ne pas voir à la capacité des autres ni à la nôtre, de simplement nous rappeler que sans lui nous ne sommes rien, sans lui nous ne pouvons rien et que nous ayons chaque jour la persévérance de faire la part qui nous revient, être des modèles au nom de Jésus Christ Amen !

Demeurez bénis (es) dans sa Grâce !

Fr Arnaud Nourry

« Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? Moi, l’Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses œuvres. »

(Jérémie 17 : 9-10)

Le cœur est l’être intérieur d’une personne et comprend les désirs, les sentiments, les émotions, et les pensées. Par-dessus tout, la Parole de Dieu déclare qu’il est désespérément mauvais et corrompu. C’est à cause de cela que les êtres humains tendent vers l’égoïsme et le mal plutôt que vers les voies justes de Dieu. Le cœur corrompu de l’homme ne peut guérir ni changer de lui-même. Le seul remède est de faire l’expérience de la grâce de Dieu, de naître de nouveau par la foi en Christ et de recevoir un cœur nouveau qui hait le mal et qui se plaît à faire la volonté de Dieu. (Jérémie)

Aujourd’hui Dieu t’offre sa grâce, puisqu’il est le seul qui a le pouvoir de changer le cœur de l’être humain. N’essaie pas de vouloir changer l’autre, mais le changement doit venir de toi-même en te confiant dans la grâce divine que Dieu t’offre en Jésus-Christ, son Fils. La Bible déclare : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ». (Jean 3 : 16)

Un cœur impur ne peut que corrompre les pensées, les sentiments, les paroles et les actions. Ce qu’il nous faut, c’est un cœur nouveau et transformé, remodelé, selon l’image de Christ. Car sans ce changement intérieur, personne ne peut accomplir la volonté de Dieu. « Garde ton cœur plus que toute autre chose, Car de lui, viennent les sources de la vie.» Proverbes 4 : 23  « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » (Philippiens 4 : 8)

Prière : Dieu notre Père, donne-moi un cœur pur et obéissant, un cœur qui garde tes conseils au nom de Jésus-Christ, Amen !

Demeurez bénis. (es)

« Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés, nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » 

(1 Pierre 2 : 24)

Je divise ce verset en deux parties :

1. Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois.

Christ a porté nos péchés sur la croix (Es 53 : 4) ; il est devenu notre substitut en prenant sur lui le châtiment de nos péchés.

Le but de cette mort substitutive était de nous affranchir de la culpabilité, de la puissance et de l’influence du péché.

Par sa mort, Christ a ôté notre culpabilité et le châtiment pour nos péchés, ouvrant ainsi la voie qui permet de revenir à Dieu et de recevoir la grâce de vivre vertueusement devant lui (Ro 6 : 2-3 ; 2 Co 5 : 15 ; Ga 2 : 20).

L’apôtre Pierre dans ce verset clé de notre méditation utilise le verbe « guérir » en rapport avec le salut et tous les privilèges y afférents ; tous les avantages spirituels et physiques. (Esaïe 53 : 5)

Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable (1 Jean 3 : 8). « … Afin que morts aux péchés, nous vivions pour la justice… » (1 Pierre 2 : 24)

Christ, dans sa mort, est mort à l’influence du péché. Dans sa résurrection, il a triomphé de son pouvoir. De même, ceux qui sont unis à lui dans sa mort sont libérés du pouvoir du péché, pour marcher en nouveauté de vie.

• Lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.

Esaïe 53 : 5 « … Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris »

La Parole de Dieu reste vraie, et cela fut accompli par la personne de Jésus le Fils unique, car la Parole nous apprend que Jésus a beaucoup souffert, qu’il a subi des insultes, des humiliations et des injustices terribles.

Mais nous avons la joie d’apprendre, que c’est par l’ensemble des meurtrissures dont il a été l’objet, que nous sommes guéris.

Dieu a agi à travers son Fils, car Jésus n’est pas seulement notre Sauveur, il est également le médecin de nos vies.

Jésus n’a pas seulement porté nos iniquités à la croix mais aussi nos douleurs et nos souffrances.

Et à travers ses souffrances, il nous apporte une guérison complète, aussi bien physique que spirituelle et émotionnelle.

Jésus comprend nos sentiments d’abandon, de solitude et d’exclusion, ainsi que nos peines, nos blessures et nos anxiétés. II les a ressentis lui-même. Il sait ce que nous vivons.

Christ dans son amour, a accordé des dons de guérison à son Église (1 Co 12 : 9) et a ordonné à ses disciples de guérir les malades. La guérison doit faire partie de la proclamation du royaume de Dieu. Jésus guérit aujourd’hui.

Luc 9 : 1-2, 6 « Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec LA PUISSANCE de guérir les maladies. Il les envoya prêcher LE ROYAUME DE DIEU, et GUÉRIR LES MALADES. Ils partirent, et ils allèrent de village en village, annonçant LA BONNE NOUVELLE ET OPÉRANT PARTOUT DES GUÉRISONS. »

Jésus-Christ est le même, hier, aujourd’hui et éternellement !

Que Dieu puisse nous revêtir de la puissance du Saint-Esprit pour accomplir la mission.

(Actes 1 : 8)

Demeurez bénis (es) dans sa grâce !

« 4 La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil,

– 5 elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal,

–6 elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ;

–7 elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. »

(1 Corinthiens 13 : 4-7)

L’apôtre Paul décrit la charité ou (l’amour) comme une activité et un comportement et non pas simplement comme un sentiment intérieur ou une motivation.

Les divers aspects de la charité décrits ici caractérisent Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Chaque enfant de Dieu doit chercher à croître de sorte à manifester ce type de charité.

Jésus dira dans Jean 13 versets 34 à 35 « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimé, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.»

Jésus souligne au v 35 « à ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples » donc l’amour (Agapé) doit être le signe distinctif des enfants de Dieu ou des disciples de Christ (1 Jean 3 : 23 ; 4 : 7-21).

Cet amour « Agapé » est à la base, un amour qui se donne et se sacrifie ; il cherche le bien de l’autre (comme L’apôtre Jean le souligne dans 1 Jean 4 : 9-10).

Ainsi, la relation entre tous les chrétiens doit être caractérisée par un attachement et un intérêt qui, dans un esprit de sacrifice, cherche à promouvoir le plus grand bien de nos frères et sœurs en Christ. Les chrétiens doivent s’aider les uns les autres dans les épreuves, être attentifs aux sentiments et à la réputation de chacun, et se sacrifier de façon à contribuer au bien-être des uns et des autres. 

Pas simplement entre nous chrétiens, mais aussi avec ceux qui ne connaissent pas Dieu. Jésus nous enseigne dans cette parabole du Bon Samaritain la pratique de l’amour, (Luc 10 : 25-37). Il illustre ici la définition de l’« amour du prochain ». Il répond à une question qui lui est posée à propos de la « Règle d’or » de l’Ancien Testament : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19 : 18). Cette parabole met l’accent sur le véritable amour du prochain, dont la compassion et le fait d’être sensible à la souffrance et aux besoins des autres.

« La CHARITÉ excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. » (1 Corinthiens 13 : 7)

Demeurez bénis (es) dans sa grâce

« Nous savons, frères bien-aimés de Dieu, que vous avez été élus, notre Évangile ne vous ayant pas été prêché en paroles seulement, mais avec puissance, avec l’Esprit Saint, et avec une pleine persuasion ; car vous n’ignorez pas que nous nous sommes montrés ainsi parmi vous, à cause de vous. »

(1 Thessaloniciens 1 : 4-5)

Paul écrit : « Nous savons, frères bien-aimés de Dieu, que vous avez été élus, car notre Évangile n’est pas venu jusqu’à vous en paroles seulement, mais aussi avec puissance, avec l’Esprit Saint et une pleine certitude. » (1 Thessaloniciens 1 : 4-5)

Dans cette affirmation qui fait partie des actions de grâce par lesquelles débute l’épître, l’élection est mentionnée à titre de rappel de la bonté de Dieu, qui a placé les croyants dans une relation privilégiée avec le Christ. Elle relève ainsi des réalités de foi pour lesquelles l’apôtre exprime sa reconnaissance (v. 2). Notons que l’élection dans ce passage n’est ni une affaire de peur pour Paul, ni l’objet d’une connaissance incertaine ou précaire.

Elle se devine, comme on le voit au verset 5, comme la source permettant de comprendre l’action de l’Esprit qui a accompagné l’annonce de l’Évangile.

Nous sommes élus « en lui, nous avons la rédemption par son sang… » (Éphésiens 1.7).

Bien avant la fondation du monde, nous dit la parole de Dieu ; Dieu avait décidé de se former un peuple à travers la mort rédemptrice de Jésus-Christ sur la croix.

Les élus sont appelés le corps de Christ. C’est pour cela que nous sommes appelés à travailler ensemble, pour l’avancement de son royaume. L’église appartient à Christ, et il en est le fondateur. Il le dit dans Matthieu 16 : 18 « … Je bâtirai mon Église ».

Les élus, ce sont ceux qui imitent Christ ; qui endurent les souffrances avec la joie du Saint-Esprit (Romains 8 : 17), et qui sont des modèles de foi, d’amour et de justice (Jean 13 : 35 « À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres »).

Les élus sont ceux qui se détournent chaque instant du péché ; servent Dieu et attendent des cieux le retour du Fils de Dieu. Et en attendant son retour, ils persévèrent dans la foi et portent les fruits du royaume.

La Bible déclare que « nous sommes une race élue, choisie par Dieu avant la fondation du monde pour appartenir à Christ. » Par conséquent, au lieu de former une race terrestre ayant des ancêtres communs et des traits physiques distincts, les chrétiens sont avant tout un peuple céleste ayant une parenté divine et des traits spirituels distincts. Gloire soit rendue à Dieu d’appartenir à cette grande famille des enfants de Dieu.

2 Pierre 3 : 9 « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. » Par ce verset, je veux rappeler que la responsabilité de l’homme demeure entière : Dieu a tout fait pour le salut de l’homme, car il « veut que tous les hommes soient sauvés » (1 Tim. 2 : 4), mais il ne contraint personne. C’est pourquoi chaque pécheur est responsable d’accepter ou de refuser la grâce qui lui est offerte.

Le Seigneur Jésus est « Seigneur de tous » nous dit la Bible dans (Actes 10 : 36).

Nous, étant des élus, nous devons aussi faire notre part : celui de témoigner de l’amour de Dieu dans notre entourage, partout où nous nous trouvons. Les gens sont libres d’accepter ou non, mais nous devons au moins annoncer l’Évangile.

Demeurez bénis (es) dans sa grâce !

« Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. » (Éphésiens 6 : 18)

« Faites en tout temps par l’Esprit » ; la prière devrait être faite par l’Esprit, c’est-à-dire, inspirée et conduite par lui. L’Esprit Saint nous donne force et courage, il fait comprendre à nos cœurs que nous sommes les enfants de Dieu, et il nous insuffle le désir d’aimer et de pardonner.

Si l’on ne prie que formellement, par routine (sans réfléchir au sens des paroles), de quelle valeur cela peut-il être dans le combat contre l’armée de l’enfer ?

La prière doit être vigilante, poursuivie « avec une entière persévérance ».

Il nous faut combattre l’assoupissement et veiller à ce que nos pensées ne divaguent pas et ne se préoccupent pas d’autres sujets. Je vous donne un exemple « vous êtes en train de prier et vous pensez à la nourriture que vous avez mise au four ou vous pensez aux courses que vous devez effectuer ».

« … Veillez à cela avec une entière persévérance… » ; nous ne pouvons pas vivre la vie chrétienne sans prier. C’est à travers la prière que nous sommes en communion avec Dieu ; et que nous recevons les choses dont nous avons besoin ; c’est à travers elle que nous intercédons pour les autres ; et c’est également à travers elle que nous lions le pouvoir de Satan.

La prière a la force de changer les circonstances, les autres, et même le cours de l’histoire. Elle exige un caractère aigu, intense, spirituel, de la vigilance, et de la concentration.

Matthieu 7 : 7 dit : « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. » Nous ne devons pas nous lasser de demander, de chercher et de frapper.

« … Et priez pour tous les saints. »

Nos supplications devraient englober « tous les chrétiens » qui sont éparpillés partout dans le monde, eux aussi sont mêlés au combat et doivent être portés dans la prière par leurs camarades d’armes, nous exhortent l’apôtre Paul.

Demeurez bénis (es) dans sa grâce !

« Priez pour moi, afin qu’il me soit donné, quand j’ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, et que j’en parle avec assurance, comme je dois en parler. » (Éphésiens 6 : 19-20)

L’apôtre Paul demande à l’Église d’Éphèse de prier pour lui.

Aujourd’hui, nous les chrétiens, nous passons notre temps à la critique des femmes et des hommes que Dieu a appelés pour l’annonce de l’Évangile. Mais, au lieu de les critiquer, nous devons prier pour eux (elles) afin que la faveur de Dieu se manifeste sur leurs vies et sur leurs ministères. La Bible dit : « Priez sans cesse » (1 Thessaloniciens 5 : 17).

Prier, c’est demeurer dans la présence du Père en réclamant sans cesse sa grâce et sa bénédiction sur nos vies et sur la vie de ceux qui nous dirigent.

« Sans cesse » ne signifie pas que nous devons constamment faire monter vers Dieu des prières solennelles, mais plutôt, lui adresser tout genre de prières tout au long de la journée.

Les pasteurs (es) ont la grande responsabilité de conduire l’Église en étant un exemple pour le troupeau par leur consécration à Christ. Et nous, nous devons les soutenir dans nos prières et dans l’intercession, afin qu’ils restent humbles dans le service, persévérant dans la justice, dans la fermeté, dans la prière, et que Dieu le Père, les remplissent de son amour pour la Parole dans la puissance du Saint-Esprit.

C’est une grande bénédiction, lorsque nous prions et intercédons pour ceux qui nous conduisent. Hébreux 13 : 17 nous dit : « Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, CAR ILS VEILLENT SUR VOS ÂMES comme devant en rendre compte ; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage. »

Mes bien-aimés dans le Seigneur, respectons les structures d’autorité instituées par Dieu. Prions pour ceux qui nous dirigent, car chacun rendra compte devant le Seigneur, du bien ou du mal qu’il aura fait.

Demeurez bénis (es) dans sa grâce !

« Et ce que je demande dans mes prières, c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence.  » (Philippiens 1 : 9)

Est-ce que Paul demande leur fortune, réconfort ou délivrance de l’épreuve ? Non.

Il prie pour que leur amour croisse de plus en plus dans la connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses meilleures…

Le but premier de la vie chrétienne est d’aimer Dieu et son prochain. Mais l’amour n’est pas fait que d’émotions.

Pour un service chrétien efficace, nous avons besoin de faire preuve d’intelligence et de discernement.

Sinon, nos efforts s’avéreraient inefficaces.

Paul prie donc pour que les chrétiens de Philippes continuent à témoigner de l’amour, mais également pour que cet amour s’accompagne de la pleine connaissance et du discernement.

Ma prière pour l’église dont la responsabilité m’a été donnée par Dieu, ainsi qu’à tous les chrétiens est que notre amour soit fondé sur la révélation et la connaissance biblique. Cette connaissance n’est pas simplement une connaissance intellectuelle, mais une connaissance spirituelle du cœur (Romains 12 : 1-2). Que chacun puisse avoir une relation intime avec Dieu.

Ainsi, connaître la Parole de Dieu ou connaître sa volonté s’exprime à travers une communion, une vie et une intimité avec Lui, ainsi qu’à travers l’obéissance à ses préceptes (Jn 17 : 3 ; 1Jn 4 : 8).

Notre amour pour Dieu, nous permet d’être libérés de nos péchés. Là où il y a la semence de Dieu, il y a l’absence du péché.

Ma prière est que notre amour augmente quotidiennement pour Dieu ; ainsi que pour le progrès de son royaume. C’est pourquoi nous devons marcher dans une vie de pureté, de crainte de Dieu et être irréprochables au jour du Christ.

Demeurez bénis (es) dans sa grâce !

“ Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs ; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, Plutôt que d’habiter sous les tentes de la méchanceté. ”

(Psaumes 84:11)

L’homme se décourage si facilement en ce qui concerne les choses spirituelles. Mais il est normal de passer plus de temps à construire les choses spirituelles, car  ce sont elles qui sont éternelles. Par contre, les choses humaines sont passagères.

Quelle doit être notre priorité ?

Nous devons avoir les bonnes priorités dans notre vie. Nous pouvons passer notre temps à des choses viles de ce monde, parfois durant des heures, des heures et des heures. Mais, lorsqu’il s’agit de passer le temps dans la présence de Dieu, même pour une heure, comme dit le psalmiste, c’est très dur.

Le dimanche, les chrétiens préfèrent maintenant rester à la maison, au lieu d’être dans un lieu de culte ou dans une assemblée pour louer l’Éternel avec les frères et les sœurs.

La Bible dit : « Tu me feras connaître le sentier de la vie ; IL Y A D’ABONDANTES JOIES DEVANT TA FACE … » (Psaumes 16:11)

• Il y a la guérison dans sa présence, le salut, la provision !
• Il y a tout pleinement dans la présence de Dieu.

Cherchons sa présence plus que tout. Matthieu 6:33 nous dit : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Matthieu 6:33 )

Nous sommes enfants de Dieu, notre priorité devrait être les priorités du Royaume de Dieu.

Et soyons des chrétiens qui poursuivent la présence de Dieu.

N’oublions pas ceci « Nous sommes des êtres spirituels, et nous avons vraiment besoin de recharger notre batterie spirituelle dans la présence de Dieu.

SE RÉVEILLER N’EST PAS UNE HABITUDE ! Que fais-tu durant cette journée ?

Je t’invite à venir louer l’Éternel Dieu dans « son parvis » qui est la maison de Dieu (Luc 19:46).

Demeurez bénis (es) dans sa grâce !

« Et l’Éternel dit à Samuel : Ne regarde pas son apparence, ni la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté ; car l’Éternel ne regarde pas ce à quoi, l’homme regarde, car l’homme regarde à l’apparence extérieure, et l’Éternel regarde au cœur. »

(1 Samuel 16 : 7 FRDBY)

Dieu regarde au cœur.

Ce que Dieu apprécie le plus, c’est la pureté du cœur : un cœur obéissant, qui se soumet à sa volonté, un cœur de foi, d’amour, d’humilité, de bonté…

Tandis que nous les hommes, nous manquons de discernement et nous regardons souvent ce qui frappe aux yeux ; c’est-à-dire l’apparence. Et donc parfois, nous oublions que l’apparence est trompeuse, d’où cette expression « L’habit ne fait pas le moine ». Les gens jugent selon l’apparence, la tenue et d’autres éléments extérieurs.

David aux yeux de son père était un enfant si peu important, qu’il a pensé que le prophète ne s’intéresserait pas à lui, mais L’Éternel s’intéressait même beaucoup au jeune berger. Car aux yeux de Dieu, David était plus important. Puisque Dieu lui, regarde au cœur et non à l’apparence. Lui seul à cette capacité de voir l’intérieur d’une personne, de connaître notre véritable caractère parce qu’il « regarde au cœur ».

Si nous voulons être le choix de Dieu, nous devons apprendre à travailler plus sur notre cœur.

David était le choix de Dieu : imparfait mais fidèle, et Dieu dit de David « il est l’homme selon mon cœur ».

David avait développé un cœur selon Dieu. Pendant le temps qu’il passait seul dans les champs, à garder les troupeaux de son père, il avait appris à connaître Dieu comme son berger (Psaumes 23).

Dieu regarde au cœur.

Dans la Bible, le cœur est la vie morale et spirituelle intérieure d’une personne. Ne dit-elle pas dans Proverbes 4 : 23 « Garde ton cœur plus que toute autre chose, Car de lui, viennent les sources de la vie. »

Ce verset explique que tout ce que nous faisons découle de notre cœur. Le cœur est le noyau, l’essence intérieure de ce que nous sommes. C’est pour cela que si nous ne prenons pas soin de « garder » nos cœurs, nous risquons alors de nous détourner des sentiers qui sont à l’abri du danger et de tomber dans des pièges destructeurs. (Pr 7 : 24-27).

Mais si nous veillons sur nos cœurs plus que sur toute autre chose, nous marcherons avec assurance sur le chemin aplani, grâce à sa faveur.

Prière : Seigneur Dieu, nous venons auprès de toi pour te dire : ce qu’il nous faut, c’est un cœur nouveau et transformé, remodelé selon l’image de ton Fils Jésus, pour que nous soyons des hommes selon ton cœur. Amen !